Droit de réponse d’un militant de la NAFA à Adoua Kassiro

12 Octobre 2015 , Rédigé par bf1er

Monsieur ou Madame Adoua Kasiro, vous m’excusez mon indécision car vous conviendriez avec moi que votre identité est si rare ici au Faso qu’on ne saurait deviner votre genre. Mais passons car ce n’est pas l’objet de mon propos. En effet c’est avec désolation que j’ai pris connaissance du contenu de votre écrit paru sur le site du journal en ligne Bayiri du 10 octobre 2015 sous le titre : « Djibrill Bassolé n’est pas un agneau. » S.E.M Djibrill Ypéné Bassolé n’est certes pas un agneau, mais il est plein d’atouts pour le progrès du Burkina.

Je suis effaré non seulement par la légèreté de votre écrit dont la haine et l’esprit de vengeance en sont le socle mais également par le caractère évasif de votre argumentaire qui le soustrait tout crédit.

Cher(e) Adoua Kassiro votre écrit, vient en réponse à la conférence de presse organisée par la NAFA suite aux accusations dont elle et le candidat qu’elle soutient, Djibrill Ypéné Bassolé sont victimes.

Du caractère évasif de votre écrit.

Votre écrit n’a aucune logique argumentaire. En effet, vous vous êtes contenté d’aligner pèle mêle des affirmations infondées, des accusations gratuites, le tout naturellement dans le but de ternir son honorabilité et justifier l’acharnement dont la NAFA et SEM Djibrill Ypéné Bassolé sont l’objet de la Transition et ses sbires en votre genre. En effet tandis que certains prennent des décisions sous des prétextes pseudo-juridiques, d’autres comme vous s’échinent à distiller, à intervalle régulier, des insanités et des mensonges dans la presse.

Vos arguments pour justifier l’image que vous voulez coller à l’homme sont loin d’être convaincants. Ainsi en est-il de votre tentative de lier une prise de position d’un candidat empêché de prendre part à une élection présidentielle et qui a, en bon gentleman su s’incliner devant cette injustice d’une part mais qui d’autre part prend une position claire dès les premières heures d’une tentative de putsch. Mais qu’à cela ne tienne, il faut que cela se fasse comme M/Mme Adoua Kassiro le veut. Ainsi le Saint Just de la politique burkinabè, version Transition, va jusqu’à démontrer comment il devait formuler son rejet du putsch. Quelle prétention et quel aveuglement haineux !

Concernant donc son avis sur le CND, j’ai la forte conviction que vous avez encore fait montre de mauvaise foi intellectuelle. Il écrivait à la suite du putsch ceci : «Je suis affligé par les récentes évolutions de la situation de sécurité au Burkina Faso et profondément préoccupé pour l'avenir de notre pays. Nos ambitions communes de bâtir un Burkina paisible et prospère seront irrémédiablement compromises si l'usage des armes et de la violence vient à prendre le pas sur une véritable promotion de la démocratie et des libertés fondamentales. » Avant d’inviter les putschistes à rendre explicite leur position. Mais vous avez choisi de ne pas faire cas de cette partie qui justifierait mieux son avis sur le putsch. Cet acte de votre part donne encore une fois de plus raison aux leaders de la NAFA de parler d’acharnement politique. La NAFA demande seulement la justice dans cette histoire. Mais une justice qui suive les procédures établies à cet effet.

Et comme si cela ne suffisait pas vous poursuivez en étalant des chiffres issus de votre fertile imagination. Croyez-vous que si ces chiffres étaient fondés, au vu de la furie et de la dent que vos mentors nourrissent contre SEM Djibrill Ypéné Bassolé, ils n’auraient pas exhibé ce document pour l’embastiller manu militari comme ils savent si bien le faire ?

A ce propos, j’ose croire que vous suivez les informations dans le pays. Vous n’êtes pas sans savoir que cet audit dont vous parliez a été sujet du vote d’une loi de mise en accusation votée par le CNT. Si jusque-là le gouvernement dit ne pas avoir assez de preuves pour l’inculper dans cette affaire de gestion de du ministère je pense que vous n’êtes en droit de citer de telles affaires pour parler de sa personne. Ou bien si vous en savez plus aidez le gouvernement à faire prévaloir le droit.

Par ailleurs, en vous lisant, l’on s’aperçoit que vous estimez que S.E.M Djibrill Ypéné Bassolé a abusé de son autorité contre certaines personnalités que vous prenez à témoins. Ma chère ou mon cher, toutes ces personnalités sont férus de droit et si tel était le cas il y a longtemps qu’elles avaient déposé plainte contre SEM Djibrill Ypéné Bassolé pour abus de pouvoir.

Alors attention !!! Il faut savoir qu’il a posé des actes dans le sens du droit et c’est ce droit que la NAFA demande de suivre. Je profite vous informer que vous pouviez intenter une action en justice contre tout agissement d’un quelconque citoyen que vous jugez contraire au droit. Donc allez-y à la justice vous plaindre plutôt que d’accuser gratuitement, si vous êtes convaincu de votre fait.

Pour finir, sachez que je pense que la NAFA est consciente que la nature humaine n’est pas parfaite. Elle n’a jamais donc crié que le candidat qu’elle a décidé de soutenir est un agneau. Mais elle a simplement confiance aux compétences, à la sagesse et au sens élevé de patriotisme de l’homme pour conduire la destinée de notre Nation au vu des défis multiples et multiformes de développement à relever.