Arrestation de Djibrill Bassolé : Voilà le crime qu’il a commis.

Au lendemain de l’insurrection populaire les 30 et 31 octobre 2014 qui a occasionné le départ de Blaise Compaoré du pouvoir, un régime de transition qui devait durer un an fut mise en place avec pour principal but l’organisation des élections. Ce régime de transition était constitué d’insurgés en l’occurrence les OSC et les oppositions qui ont travaillé à faire tomber le pouvoir compaoré.

C’est ainsi, tous contents à chercher entre elles, les oppositions bien évidement, qui serait le prochain locataire de KOSSYAM que certaines personnalités proches de l’ancien régime affichèrent leur volonté d’être ce prochain locataire de KOSSYAM, parmi lesquelles Djibrill Yépènè Bassolé.

L’ancien ministre des affaires étrangères de Blaise Compaoré, une des personnalités de ce pouvoir à avoir tenu des propos tendant à signifier son hostilité à la modification de l’article 37 de notre constitution. D'ailleurs, il faut le rappeler, c’est le projet de loi portant modification de cet article qui fut le facteur déclencheur des évènements des 30 et 31 octobre 2014. Lequel ministre ne souffrait en son temps d’aucune contestation tant dans l’administration interne que dans ses relations avec les autres partenaires du Burkina Faso. Ce qui lui a permis d’ailleurs de jouer un rôle décisif dans la réussite de l’insurrection populaire.

DJIBRILL BASSOLE, général de la gendarmerie avait compris depuis belle lurette que sa mission est et restera la sécurité du peuple. Ainsi, vu le danger que représentait le dispositif sécuritaire qui était mis en place par le RSP pour contrer le peuple qui criait son rare de bol, il joua de son influence pour ordonner l’usage de moyens conventionnels et le remplacement des hommes en positions.

DJIBRILL BASSOLE, a encore contribué à sauver notre armée et notre peuple, quand après la déclaration de démission du président d’alors Monsieur Blaise Compaoré, les inassouvis du NAAM ont voulu se taper dessus pour le contre de l’après Blaise. C’est ainsi que nous avons vu un Ltd colonel avoir raison d’un général de division. Si ce n’est la force d’une bonne négociation ou l’influence d’un bon négociateur comment cela serait arrivé sans incident majeur à part le pauvre général qui s’est fait tapé les pieds par les éléments du Ltd colonel quand il a voulu faire fi des négociations et se prévaloir de son grade. L’on devrait dire merci à DJIBRILL BASSOLE.

C’est alors, toujours dans la quête de qui sera le locataire de KOSSYAM après Blaise, qu’un groupe de jeunes trouvèrent en la personne de DJIBRILL BASSOLE le leader idéal pour notre nation. Ils lui lancèrent alors un appel solennel le 11 janvier à la maison du peuple. Contre toute attente, le local choisi s’emblait s’atrophier, une marée humaine a soustrait à la maison du peuple toute sa grandeur, certains diraient alors qu’il fallait le faire au stade municipal. Malgré la volonté manifeste de certain prétendants de mettre à mal cette activité, elle fut une réussite. Ce fut les prémices de son péché.

DJIBRILL BASSOLE, va commettre le péché quand à DEDOUGOU, encore les jeunes se réunissaient en forum pour indiquer leurs attentes à celui qui pour eux est la solution, l’homme de la situation vu les grands défis à relever, il donne son accord à porter haut les aspirations de la jeunesse Burkinabè dans son ensemble.

Pendant que DJIBRILL BASSOLE révisait sa cote de popularité avant de dire oui aux jeunes, ceux qui devaient être ses adversaires voyaient avec les nouvelles autorités comment écarter tout danger qui viendrait des rangs de ceux qui servaient le pays jusqu’à la chute de Blaise Compaoré. Ainsi naquit la décision d’exclusion pour écarter les adversaires de taille de la course pour KOSSYAM.

DJIBRILL BASSOLE a commis le crime d’être un adversaire de taille pour les alliés des autorités du régime de transition.

DJIBRILL BASSOLE, soutenu par un jeune parti, la NAFA fut exclu de la course pour KASSYAM par le conseil constitutionnel. Bassolé prend note et s’engage à toujours servir la patrie. L’adversaire tout content se jeta dans des acrobaties pour savourer le bonheur de l’objectif atteint, il va encore revenir à la charge en décidant de soutenir le parti qui avait apporté son soutien pour les présidentielles aux législatives pour lui garantir une représentation conséquente à l’assemblée nationale.

Ah que faire ? Comment empêcher celui-là de peser contre notre électorat ? C’est dans cette file de questionnement dans le camp adverse, qu’intervient le coup d’état de Diendéré.

Diendéré pour défendre son RSP que le régime de la transition octroyait à Blaise Compaoré et donc veut dissoudre a pris en otage un conseil de ministre, lors duquel devait être signé le décret portant dissolution du RSP. Laquelle prise d’otage se transforma en coup d’Etat quand les ravisseurs avaient perdu espoir d’obtention de gain de cause. Dans leur recherche de solution, tous les gradés de l’armée avaient été approchés. DJIBRILL BASSOLE gradé de l’armée ne saurait rester en marge.

Naturellement en tant que personnalité de grade, ayant une influence aussi bien à l’interne qu’à l’externe se mis à la recherche de solutions pacifiques pour encore une sortie de crise responsable, l’adversaire se demanda alors pourquoi pas le mouiller et le mettre hors-jeu. Ainsi des conversations simulées, des hypothèses inventées pour justifier une arrestation. Dans le seul but de l’éconduire des campagnes qui s’annonçaient à grand pas auxquelles il voulait participer au compte de la NAFA. Aujourd’hui, en attendant le verdict de la justice, l’on serait en droit de dire que DJIBRILL BASSOLE a juste commis le crime d’être populaire et une personnalité de taille pour convaincre les électeurs Burkinabè face à des adversaires qui étaient en accointance avec le régime de transition du Burkina Faso.

Lassina KO
Etudiant
lassinakowelfare@gmail.com

Source: http://bayiri.com/