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LA VOIX DU CITOYEN

PERFIDIE TRANSITIONNELLE.

7 Novembre 2015 , Rédigé par bf1er

PERFIDIE TRANSITIONNELLE.

Lorsqu’on se refuse de faire ce qui est essentiel, on ne peut que distraire la galerie par des actes spectaculaires qui ne riment qu’avec populisme, démagogie, gabegie et que sais-je encore ?
Le sens réel de l’insurrection burkinabé contre le régime Compaoré était le ras-le-bol de la population réelle face à la caporalisation du pouvoir, à l’injustice savamment orchestrée par l’organisation même du conseil supérieur de la magistrature, et d’un pouvoir législatif qui ne reflète en rien dans le fond des composantes de la nation.
Ainsi donc, à quoi aspiraient les vaillants insurgés ?
Pour ma part, la première des choses était même de détecter les maux du pays avant toute mise en place des organes dirigeants après que Zida ait cédé la main. Mais au lieu de cela, les organes ont été attribués comme des trophées de guerre.
La deuxième chose à mon sens était de mettre les organes de transition en branle afin d’enrailler les maux qui minent la société burkinabé. Au lieu de cela, c’est de l’élucubration offerte au peuple exacerbé qui cherche une fin rapide d’une soit disant « transition ».
En effet, qu’en est –il de l’article 37 de la constitution ?
De quoi les états généraux de la justice ont-ils accouché ?
Est-ce que le conseil supérieur de la magistrature est soustrait de l’hégémonie du président du Faso et de son ministre de la justice pour enfin rendre le pouvoir judiciaire indépendant et les juges responsables ?
Est-ce que les mesures idoines ont été prises pour rendre notre économie plus compétitive et démocratique ?
En clair, est- ce que les monopoles ont été levés pour permettre à tout opérateur désireux de s’investir dans un domaine afin de soulager la population de le faire ?
En fin, la troisième des choses à mon sens était que la transition se prive de tout acte politicien. En lieu et place, il nous a été offert tout sauf une transition, qui signifie le passage d’une situation existante à une autre souhaitée. Mais au lieu de cela, la transition nous offre des situations inspirées des sentiments des individus ou groupes d’individus au-delà de la loi.
Le premier acte malsain fut de se laisser dicter par les OSC ;
Le deuxième fut le code électoral ; la loi ne juge pas, c’est la justice qui juge.
Le troisième acte de la transition qui se devait d’être neutre, c’est de se lancer dans un harcèlement tout azimut puisque malgré les coups bas, les forces à abattre restent tenaces.
C’est particulièrement le cas Djibrill Yipéné Bassolé, ex chef de la diplomatie burkinabé. Au regard de tout ce qui s’est déroulé pendant le putsch manqué, le sieur Bassolé est incontestablement loin de tout ce qu’on lui reproche. Par illustration, la transition ne pouvant rien prouver contre lui, l’accuse de complicité qui d’ailleurs n’est pas établit.
Mais à quoi prétend la transition en biaisant le jeu démocratique ?
Pour qui marche- t-elle ?
A coup sûr et sans ambages, ce n’est pas au profit du peuple que roule la transition. La duperie, la fourberie, la tromperie sont ses actes favoris.
Rapidement que ce machin de la transition prenne fin !!!!

Arielle Traoré

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